Gouvernance démocratique et participative : renforcer le pouvoir d’agir pour une société inclusive et solidaire
Aborder le sujet de la gouvernance démocratique et participative pour une nation inclusive et solidaire impose un prérequis. Celui d’être d’accord sur le modèle de la société qui garantit le pouvoir d’agir des personnes vulnérables.
Soutenir un nouveau modèle de société
Participer à un collectif national où les dispositifs de droit communs sont pensés pour tous les individus quelle que soit leur singularité, ou chacun contribue selon ses moyens et reçoit selon ses besoins, cet idéal impose de s’engager dans le pouvoir d’agir.
Après le temps de la « participation », celle du « pouvoir d’agir » pour mettre conjointement les parties prenantes en mouvement, représente l’étape suivante.
La question du pouvoir d’agir, correspond à une ouverture mêlant ressources individuelles et collectives à l'accomplissement de l'action envisagée. Celle-ci utilise ces ressources en donnant les moyens de s'affranchir des obstacles personnels et structurels.
L’exigence d’un capital culturel
Il s’agit de développer pour chacun, le capital culturel nécessaire à la pratique de la participation citoyenne au sein de l’association et par extension dans la vie de la cité.
Dans cette perspective, Il est donc possible d’agir à quatre niveaux :
- La co-construction du projet associatif : Les pratiques qui découlent de ce travail s’appuient sur l’intelligence des savoirs de chacun.
- L’apprentissage de l’autoreprésentation : pour se représenter par soi-même, ou au nom de son groupe de pair dans des instances interne associative : Conseil de la Vie Sociale et en externe dans les Commissions Communales d’Accessibilité.
- La pratique de l’autodétermination : pour décider de sa vie sans influence indue et à la juste mesure de ses capacités.
- L’ajustement des statuts de l’association : pour que les parties prenantes participent aussi bien au niveau des instances traditionnelles : CA- AG, qu’au niveau des décisions du quotidien.
Lahcen Er Rajaoui expliquait : « Faites-nous confiance, responsabilisez-nous, valorisez-nous ». Le président de « Nous Aussi » résume bien l’urgence de combiner dans notre mode de gouvernance associative : prendre part, bénéficier, contribuer.