Soutenir l’essaimage de modèles inspirants de gouvernance, un préalable face aux défis sociétaux
Connaissons-nous une structure de la grande famille de l’ESS qui n’ait pas à la bouche le mot gouvernance ? Soit, et c’est souvent, par inquiétudes liées à des difficultés de renouvellement de ses responsables ou par des tensions internes. Ou bien encore, et c’est heureux, par la volonté d’interroger l’alignement de ses processus de décision et d’action à son projet et ses parties prenantes.
S’inspirer et inspirer
La gouvernance ne se résume ni à des statuts, ni à un organigramme ou des déclarations de principes, mais par une clairvoyance sur tout ce qui concourt à faire ensemble, en interne, à l’externe, pour et avec. On peut voir cela comme une complexité et plonger dans l’incantation d’un Yakafokon ; ou bien y voir un espace de liberté en partageant et s’inspirant pour faire à chaque fois de l’unique, du spécifique. La « bonne » gouvernance ne se duplique pas. Elle s’inspire et inspire.
Favoriser l’horizontalité
Recenser les expériences, décrire ce qui fonctionne dans tel ou tel contexte, guider dans l’identification des parties prenantes d’un projet ouvrent à la fois le chemin des possibles et répondent à un besoin impérieux d’une meilleure horizontalité, une symétrie entre acteurs, source de l’avènement d’une société de l’engagement.