ARVIVA
Transition écologique, Transition économique : Développer la coopération comme levier de transformation, dans le secteur culturel, et au-delà
LE PROJET SOUTENU
Soutenir la transformation écologique des pratiques dans le spectacle vivant
LE CONTEXTE
Comme dans tous les secteurs, les professionnels du spectacle vivant (théâtre, danse, cirque, arts de la rue) sont confrontés aux enjeux du développement durable et de l’impact écologique de leurs créations et de leurs productions.
Organisation de tournées responsables, réutilisation ou recyclage des décors, consommation énergétique… la question de la sobriété écologique se pose également pour le secteur culturel - festivals compris-, qui n’est pas lui-même exempt d’un bilan carbone important (émission de gaz à effets de serre, dépendance aux énergies fossiles).
Le secteur doit entamer sa « décarbonisation », comme l’encourage le Shift Project dans son rapport « décarbonons la culture »[1] avec son partenaire, le collectif Arviva. La mutualisation et la récupération apparaissent ainsi comme des pistes d’amélioration en ce sens : partage d’espaces, réemploi de costumes et de décors, etc.
Mais c’est plus largement la question de la coopération et la transformation des pratiques du métier qui se posent au secteur culturel, inspirée par l’émergence d’une économie de la fonctionnalité[2] dans les territoires, au-delà de la simple production et diffusion de biens culturels, et pour mieux répondre aux impératifs écologiques.
LE PROJET EN DETAIL
L’association Arviva, en partenariat avec l’Institut Européen de l’Economie de la Fonctionnalité (IE-EFC) souhaite mener une recherche-action sur les conditions de coopération entre acteurs culturels dans les territoires. L’étude, basée sur le repérage et l’analyse de cas exemplaires de coopération pour optimiser leur impact écologique, permet de recenser les leviers favorables à la mutualisation de moyens, les bonnes pratiques de la coopération dans le secteur du spectacle vivant, et d’en identifier les freins (psychologiques, organisationnels et économiques).
A partir de ces études de cas, Arviva a conçu une méthode généralisable, pour encourager à la coopération et limiter l’impact environnemental du secteur culturel. Les résultats de l’étude se traduiront par la réalisation d’un autodiagnostic qui servira de guide aux structures culturelles désireuses de développer leur capacité à coopérer, en lien avec les autres acteurs de l’économie circulaire de leur territoire.
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LA STRUCTURE
Créée en 2020 par des artistes, producteurs et techniciens du spectacle, Art Vivants, Arts durables (ARVIVA) a pour mission de sensibiliser les professionnels du spectacle vivant (artistes, producteurs, techniciens, lieux) aux impacts environnementaux de leur activités de création, de production et de diffusion.
Pour ce faire, l’association a développé un guide de l’action pour aider à la rédaction d’une charte au sein des organismes, un calculateur d’empreinte environnementale (en lien avec l’ADEME) et des outils de mutualisation et de coopération entre ses membres pour améliorer la circulation des moyens de production.
[1] The shift Project – rapport final Décarbonons la culture dans le cadre du PTEF – novembre 2021
[2] Economie de la fonctionnalité : Qu’est-ce que l’EFC ? - Institut Européen de l'Economie de la Fonctionnalité et de la Coopération (ieefc.eu)
Le projet présenté souhaite aider les organisations à réaliser leur transition écologique par la transformation de leur organisation. L’originalité de la démarche tient à la prise en compte d’une transition écologique au sens large et de ses impacts sociaux et économiques pour les acteurs culturels. La participation de l’IE EFC apportera en ce sens une dimension réflexive sur l’approche systémique portée par l’étude, qui permettra d’utiliser l’exemple du secteur culturel dans des travaux plus larges sur la transition environnementale et économique des organisations.
A l’issue de la démarche, outre la réalisation du guide pratique et la création d’un réseau de référents territoriaux, l’enquête permettra d’identifier des besoins en formation non couverts pour les accompagnateurs et les diagnostiqueurs des DLA.
Les CRESS et le site internet CartEco pourraient également à terme, être des points d'appui pour proposer une approche plus globale de l’économie circulaire, en lien avec les acteurs de l’ESS dans chaque territoire.